L’atmosphère est animée quand nous arrivons à la Coccinelle, l’espace enfants des Tattes. Le petit Adam, 1 an et 2 mois, a le visage baigné de larmes ; « il est en phase d’adaptation » nous glisse Marie, psychomotricienne : pas facile de quitter ses parents mais Marie est là pour le consoler et l’aider à s’acclimater. Peu après, Delina entonne une chanson. Les autres enfants, ravis, l’applaudissent à tout rompre.
Des espaces similaires existent déjà dans plusieurs centres d’hébergement pour personnes migrantes : à Anières, à la Seymaz ainsi qu’à Rigot.
La Coccinelle des Tattes a ouvert ses portes en janvier dernier. Elle accueille douze petits « marcheurs » de 1 an à 4 ans. Si elle a pour but de socialiser les enfants et développer leur mobilité, elle offre également aux parents la possibilité de libérer du temps pour assister à des cours ou travailler.
Last but not least, elle permet à des bénéficiaires de notre institution – aussi bien de l’aide aux migrants que de l’aide sociale – de prendre part à une mesure de réinsertion sociale et professionnelle. A l’image de Maelte, de Noro ou encore de Mohamed qui organisent des animations pour les enfants et épaulent Marie et sa collègue Aurélie, éducatrice.
La mixité de l’équipe se reflète chez les pensionnaires en culottes courtes : « On ne compte pas moins de 13 origines ici » explique Marie. Une diversité qui transparaît également dans le choix des jouets qui leur sont proposés.
La Coccinelle, un lieu accueillant et bigarré !
L’espace enfants du centre des Tattes a été mis sur pied par l’équipe des Tattes en collaboration avec Martine Piroia-Vuissoz, directrice des jardins d'enfants de Vernier.Avec le soutien du BIE – Bureau, de l’association Equilibrio et de l’Université populaire albanaise.
