Retour 9 févr. 2022

Ces hommes qui travaillent à temps partiel

Si nombre de femmes, en particulier celles qui ont des enfants, plébiscitent ou se voient imposer un temps partiel, la question semble également faire son bonhomme de chemin dans l’esprit de ces Messieurs. En tant qu’institution, l’Hospice général est plutôt ouverte sur le sujet. Nous avons rencontré plusieurs collaborateurs à temps partiel pour qu’ils nous expliquent leurs raisons.

On commence avec Joaquim engagé en octobre 2021. Il y occupe la fonction de stagiaire comptable à mi-temps.

Joaquim, pourquoi travailles-tu à 50 %? Es-tu satisfait de la situation?

C’est le taux que les ressources humaines m’ont proposé au début de mon stage. Cela me convient bien car je fais partie des Geneva Seahawks depuis 2017 et de l’équipe nationale de football américain depuis 2019.
Je travaille tous les matins et l’après-midi, je vais faire du sport dans une salle ou à mes entraînements de football. Financièrement, ça me va parce que je suis jeune et que je n’ai pas d’enfant à charge.

Envisages-tu de modifier (diminuer ou augmenter) ton taux d’activité dans les prochaines années?

J’ai été engagé ici dans le cadre d’un stage de 6 mois. Je serais très heureux de pouvoir continuer à travailler dans l’institution et, si j’ai l’opportunité de rester, je prendrai le taux qu’on me propose.

Penses-tu qu’il s’agisse d’une tendance sociétale ?

Oui, clairement ! Je pense qu’avec le Covid, le télétravail obligatoire et toutes les restrictions, les gens se sont rendus compte de ce qui était important pour eux, d’avoir du temps libre et de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
 

Joaquim