Les impacts de la crise sanitaire sur l’Aide aux migrants se sont révélés très différents de ceux pour l’Action sociale. Les collaborateurs des 14 centres d’hébergement collectifs (CHC) sont restés mobilisés durant la crise. L’enjeu était de maintenir le lien avec les résidents et d’assurer la sécurité sanitaire. Dans les grands CHC, des collaborateurs ont assuré une présence 7 jours sur 7.
Les infirmières du programme santé migrants (PSM) se sont déployées par tournus dans les centres afin de dépister les éventuels cas de Covid-19. Elles ont également suivi les personnes malades quelles que soient leurs pathologies. Sur près de 1'900 résidents, seules 20 personnes ont été testées positives au Covid-19 et ont effectué leur période de quarantaine via un accompagnement adapté. Une association s’est notamment mobilisée pour la livraison des repas aux personnes confinées.
A fin avril, le dispositif Asile comptait 80 bénéficiaires supplémentaires, essentiellement des personnes étrangères sans autorisation de séjour.
Du 18 mars au 8 mai, une permanence téléphonique a été mise en place au centre administratif d’Eugène Lance avec pour mission de répondre aux questions des bénéficiaires, tandis qu’une permanence d’accueil a été organisée au centre administratif du Bouchet en vue d’accueillir les nouvelles demandes, de verser les prestations financières aux bénéficiaires à l’aide d’urgence et aux étrangers sans papiers en voie de régularisation (ETSP) et de traiter les situations problématiques.
Bilan des permanences de l’Aide aux migrants
Les collaborateurs de la permanence téléphonique ont répondu à 1’335 appels depuis son ouverture le 18 mars. La majorité des demandes a trait aux prestations financières ; viennent ensuite des demandes de renseignements et de rendez-vous avec les assistants sociaux. La permanence d’accueil du centre administratif du Bouchet a reçu quotidiennement les bénéficiaires, 1’254 visites ont été comptabilisées depuis le 18 mars, dont 119 nouvelles situations.
